Un cockpit ouvert, un moteur de 300 ch et des technologies issues de la compétition, voici ce que propose l'Audi TT clubsport quattro, une pure machine dédiée au plaisir de conduite ! Audi présente en effet une évolution actualisée de son conceptcar de 2007, dans une version de série quasi définitive. Quasiment car pour l'instant, aucun planning de production n'est encore mis en place...
Qui aurait cru que le constructeur oserait mettre en vente une telle machine ? A vrai dire, même pas nous, même si nous en caressions publiquement l'espoir un fou !
Avec son pare-brise tronçonné très bas et son bossage derrière les sièges avant, le TT s'inspire sans complexe des Porsche Speedster d'antan, sortes de cabriolets devenus biplaces et rendus plus sportifs pour les gentlemen drivers de l'époque qui engageaient en compétition leur voiture de tous les jours. C'est un peu cet esprit qui revit à travers l'appellation "clubsport" etc et engin tourné vers le pur plaisir du pilotage.
Puriste en l'âme, l'Audi TT clubsport quattro se distingue du TT de base par d'autres particularités. Les jantes énormes, en aluminium poli, mesurent 9x19 pouces pour accueillir des pneus en 255/35. Les voies ont ainisi été élargies de 66 mm ! Le bouclier arrière intègre un diffuseur, entre 2 grosses sorties d'échappement que l'on annonce très "sonores".
Ces petits raffinements on les retrouve à l'intérieur de l'Audi TT clubsport, avec un emploi massif d'aluminium, matériau étroitement associé à l'image du constructeur. Volant, palettes, poignées de portes, pédalier , tout y passe ! Ensuite, il y a cette sellerie spécifique avec du orange, et du cuir, qui ne manque pas d'égayer un habitacle souvent jugé trop austère.
Enfin, le meilleur est à l'intérieur, avec une évolution du 2.0 TFSI qui atteint la barre symbolique des 300 ch. Le moteur est associé d'office à la transmission S tronic et au système quattro permanent. Derrière les grandes jantes, des freins non moins impressionnants, avec des disques du TTS en 340 mm à l'avant et 310 à l'arrière.
Maintenant, il faut la vendre Monsieur Audi. Ce serait cruel de nous faire saliver plus longtemps encore !
